partir au sénégal sans vaccin fièvre jaune
Vaccinationantihépatite A, à partir de l'âge d'un an. Fièvre typhoïde : à partir de l'âge de 2 ans. Séjours à risque : Rage. Vaccination contre la fièvre jaune à partir de l'âge de 6 mois). A partir de l'âge de 18 mois et pour mêmes types de séjours qu'indiqués ci-dessus : vaccination antiméningococcique A + C.
Fièvrejaune, Covid ou rougeole L’Institut Pasteur de Dakar bâtit un nouveau complexe industriel. L’Institut Pasteur de Dakar bâtit un nouveau complexe industriel. Aller au contenu
Depuisdécembre 2015, une épidémie de fièvre jaune, partie de l'Angola, ravage ce pays et la République démocratique du Congo. Un petit tour d'horizon pour voir l'état actuel des choses.
Bienque le Sénégal ait mené une vaccination de masse en 2007, la partie orientale du pays est considérée comme étant à « haut risque de transmission endémique de la fièvre jaune ». Dans ces conditions, les personnes non vaccinées restent vulnérables à l’infection par la fièvre jaune, en raison notamment de la persistance de la maladie chez
Levaccin contre la fièvre jaune a été introduit dans le calendrier de vaccination systématique en 2000. La couverture par le vaccin antiamaril au Gabon serait sous-optimale (moins de 85 %
nonton film who am i sub indo. La fièvre jaune est une infection virale transmise par les moustiques. La maladie commence par un syndrome grippal intense, avec une forte fièvre. Dans environ 15 % des cas, elle se complique rapidement par une jaunisse, une hémorragie des muqueuses et des vomissements sanglants. Le foie, les reins et le cœur peuvent être sérieusement atteints. La mort survient dans 50 à 80 % des cas. Il n’existe pas de traitement spécifique. Quand vaccine-t-on contre la fièvre jaune ? La vaccination contre cette maladie dite vaccination anti-amarile est indispensable, dès l’âge de neuf mois parfois 6 mois si nécessaire, pour tout séjour dans une région située entre les tropiques, en Afrique ou en Amérique du Sud, même en l’absence d’obligation administrative. Attention, lorsque l’on vient d’un pays infecté, la vaccination peut être obligatoire pour pénétrer dans de très nombreux pays. La vaccination est obligatoire pour les résidents en Guyane et les voyageurs qui s'y rendent. En 2016, en raison de la réapparition et de l’extension géographique de la fièvre jaune au Brésil, la carte des zones où la vaccination contre cette maladie est recommandée a été modifiée. Le Pérou est également concerné. Les pays qui exigent une vacccination contre la fièvre jaune à jour et où la maladie est présente sont l'Angola, le Burundi, le Congo, la Côte d'Ivoire, le Gabon, le Ghana, la Guinée Bissau, le Mali, le Niger, l'Ouganda, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, la Sierra Leone, le Soudan du Sud, le Tchad et le Togo. En plus de ces pays, la fièvre jaune est présente dans certaines régions de l'Argentine, du Bénin, de Bolivie, du Brésil, du Burkina Faso, du Cameroun, de Colombie, d'Equateur, d'Ethiopie, de Gambie, de Guinée, de Guinée équatoriale, de Guyana, du Kenya, du Liberia, du Nigeria, du Panama, du Paraguay, du Pérou, du Sénégal, du Soudan, du Suriname, de Trinité-et-Tobago et du Vénézuela. Cette vaccination NE dispense PAS de se protéger des moustiques, capables de transmettre d’autres maladies infectieuses pour lesquelles il n’existe pas de vaccin. Quel est le schéma de vaccination contre la fièvre jaune ? La vaccination contre la fièvre jaune repose sur une dose de vaccin au moins 10 jours avant le départ pour les adultes, les enfants et les nourrissons de plus de 9 mois. Suite à la suppression par l'OMS des rappels tous les 10 ans, la validité du certificat de vaccination antiamarile est prolongée à vie depuis le 1er juillet 2016. Pour quelques exceptions, une deuxième dose de vaccin est recommandée en cas de nouveau voyage dans une zone à risque enfant de plus de 6 ans ayant été vacciné avant 2 ans, vaccination datant de plus de 10 ans chez une femme vaccinée au cours de la grossesse, chez des personnes immunodéprimées ou en cas d’épidémie dans le pays visité. En France métropolitaine, le vaccin est uniquement disponible dans les centres agréés retrouvez les centres de vaccination anti-amarile en France. Comme il s’agit d’un vaccin contenant un virus atténué, mais vivant, la vaccination contre la fièvre jaune est déconseillée chez la femme enceinte et l’enfant de moins de 9 mois. Néanmoins, si le risque d’infection le justifie, elle peut être pratiquée pendant la grossesse et chez le nourrisson entre 6 et 9 mois. Il est également recommandé de différer la vaccination chez les femmes qui allaitent des nourrissons de moins de 6 mois. Si la vaccination est nécessaire pendant cette période, l'allaitement doit être suspendu pendant les deux semaines qui suivent l'injection. Lorsque le vaccin contre la rougeole doit être administré, il est nécessaire de respecter un intervalle minimum d’un mois entre les deux vaccinations. Néanmoins, en cas de départ imminent, les 2 injections peuvent être rapprochées, voire simultanées. Liste des médicaments mise à jour Vendredi 15 Avril 2022 Légende Médicament ayant des présentations disponibles sans ordonnance Quelles sont les contre-indications au vaccin contre la fièvre jaune ? La vaccination est contre-indiquée en cas d’ablation ou de dysfonctionnement du thymus et en cas de déficit immunitaire héréditaire ou acquis personne ayant eu une transplantation d’organe, infection à VIH/sida, si le taux de lymphocytes CD4 est inférieur à 200/mm3, lors de chimiothérapie anticancéreuse et pendant les 6 mois qui suivent son arrêt, pendant un traitement immunosuppresseur et les 3 mois qui suivent l’arrêt, certaines maladies rares exposant à une baisse de l’immunité. La vaccination est possible chez les personnes âgées, mais elle n'est faite qu'après une évaluation de ses bénéfices et de ses risques selon l'état de santé du patient. Les personnes souffrant de drépanocytose non traitées ou traitées par hydroxycarbamide HYDREA, SYKLOS peuvent être vaccinées. Lorsque la vaccination ne peut être faite, les voyages dans les zones où sévit la maladie sont formellement déconseillés. Néanmoins, en cas de contre-indication, le médecin ou le centre de vaccination agréé remet deux certificats au voyageur. Le premier explique la raison de la contre-indication en français, en anglais et, si possible, dans la langue du pays visité. Le deuxième est placé dans le carnet de vaccination international et indique qu'il existe une contre-indication au vaccin. Les autorités sanitaires du pays visité peuvent néanmoins imposer des mesures d'isolement ou de surveillance pendant cinq jours après l’arrivée. Les donneurs de sang ne doivent pas donner leur sang durant les quatre semaines qui suivent la vaccination.
Pourquoi se faire vacciner?La fièvre jaune est une maladie virale aiguë transmise à l’homme par la piqûre de certaines espèces de moustiques Aedes, Haemogogus.La fièvre jaune est une zoonose, c’est à dire une maladie qui se transmet des animaux vertébrés à l’homme et vice-versa. Le virus responsable de la maladie se propage du singe au singe, du singe à l’homme et de l’homme à l’homme par l’intermédiaire des moustiques 12.La fièvre jaune sévit dans les régions intertropicales d’Afrique et d’Amériques où elle est parfois responsable d’épidémies très meutrières 3.En Afrique La fièvre jaune est endémique dans 33 pays d’Afrique intertropicale. Classiquement elle se localise entre 15° de latitude nord et 15° de latitude sud 3Fièvre jaune en Afriquesource OMS 1997 4Aux Amériques La fièvre jaune est endémique dans toute la région du bassin amazonien et dans la partie méridionale de l’Amérique Centrale. Classiquement elle se localise entre 10° de latitude nord et 20° de jaune en Amérique du Sudsource OMS 1997 4source OMS 1997 4L’Asie intertropicale est mystèrieusement épargnée, mais la présence conjointe des moustiques et du réservoir animal les singes font qu’un grand nombre de pays asiatiques exigent un certificat de vaccination des voyageurs en provenance des pays infectés 3.Le CDC d’Atlanta publie 2 fois par semaine la liste des pays infectés par la fièvre jaune. Cette liste peut servir de référence pour l’exigence d’un certificat de vaccination amarile par certains pays pour les voyageurs en provenance des pays de cette liste. Vous pouvez consultez cette liste, aussi appelée Blue Sheet sur le serveur internet du CDC d’AtlantaPAYS INFECTES PAR LA FIEVRE JAUNE - AfriqueAngola Provinces Bengo & LuandaBénin Département AtakoraBurkina Faso Région de GaouaBotswanaCameroun Province du NordCôte d'ivoireEthiopieRépublique démocratique du Congo Nord du 10ème parallèle SudGabon Province Ogooue’-IvindoGambie Région d’ Upper RiverGhana Région Upper WestGuinée Région de SiguiriKenyaLibéria Comtés de Boma , Bong , Bassa, SinoeMaliNigerNigéria Etats Anambra, Bauchi, Bendel, Benue, Cross River, Imo, Kaduna, Kwara, Lagos, Niger, Ogun, Ondo, Oyo, et Léone District de KenemaSoudan Sud du 12ème parallèle NordTchadTogo ZambieZimbabwe- Amérique du SudBolivie Départements Beni, Cochabamba, La Paz et Santa Territoires Amapa Etats Amazonas, Maranhao,Mato Grosso, ParaColombie Départements Antioquia, Boyaca, Cesar, Choco, Cundinamarca, Norte de Santander, Santander, and Arauca, Caqueta, Casanare, Cucuta, Guaviare, Meta, et Provinces Morona-Santiago, Napo, Pastaza, Sucumbios et Zamora Française Région de Saint Laurent-du-MoroniParaguayPérou Départements Amazonas, Ancash, Ayacucho, Cusco, Huanuco, Junin, Loreto, Madre de Dios, Puno, Pasco, San Martin et La maladie est de sévérité variable en fonction du statut immunitaire de la personne infectée et probablement de la virulence de la souche infectante 2.Les formes inapparentes ou atténuées sont heureusement prédominantes, mais dans ses formes graves, la fièvre jaune se caractérise par une hépatonéphrite infection du foie et des reins hémorragique souvent mortelle qui évolue classiquement en deux phases séparées par une rémission de quelques heures 2Après 3 à 6 jours d’incubation, la maladie débute par une fièvre d’apparition brutale, des douleurs du dos, des maux de tête, des nausées et des vomissements accompagnés d’une soif intense. Le faciès est vultueux, les yeux sont injectés de sang phase rouge.Après une courte période de rémission pendant laquelle la fièvre et les signes généraux s’atténuent, le malade voit son état s’aggraver avec remontée brutale de la fièvre, apparition d’une jaunisse phase jaune - qui donne son nom à la maladie et de manifestations hémorragiques vomissements de sang noir caractéristiques le vomito negro qui traduisent l’atteinte du foie. L’atteinte rénale se manifeste par une protéinurie et une oligurie volume des urinesLe malade d’abord agité et anxieux devient progressivement prostré au fur et à mesure que la défaillance hépatique, circulatoire et rénale progresse pour aboutir au coma et à la mort dans près de la moitié des cas. Au cours de certaines flambées épidémiques, le taux de mortalité peut dépasser 50% chez les adultes non immuns et 70% chez les enfants 5. Si le malade survit, la guérison est sans séquelle et procure une immunité solide et durable 6. La convalescence s’accompagne d’une asthénie importante qui persistera 3 mois environ 7.Il n’y a pas de traitement curatif spécifique, et le traitement symptomatique est vaccination a une efficacité quasi absolue; elle est simple, très bien tolérée et, de surcroît, administrativement exigible 4.Qui doit se faire vacciner?La vaccination est fortement recommandée, dès l’âge de 6 mois, aux personnes voyageant, même pour une courte durée, et a fortiori aux personnes résidant en zone d ’endémie6. Elle est également conseillée chez les personnes non vaccinées se rendant d’une zone endémique dans une zone réceptive. Le règlement sanitaire international autorise en effet tout Etat se trouvant dans une zone de réceptivité à exiger un certificat de vaccination à jour de toute personne âgée de plus d’un an pénétrant sur son territoire6Qui ne doit pas se faire vacciner?La vaccination est contre-indiquée chez les personnes suivantes - les personnes immunodéprimées - les personnes atteintes d’une maladie maligne évolutive - les nourrissons de moins de 6 mois - les femmes enceintes Il est souhaitable de différer un voyage dans la zone d’endémicité amarile après l’accouchement. S’il est impossible de surseoir au voyage et que l’exposition au risque est inévitable et régulière, le médecin vaccinateur pourra recommander la vaccination contre la fièvre jaune car le risque théorique de la vaccination pour la mère et le foetus est inférieur au risque de la fièvre jaune 8. Cette décision ne peut être prise qu’au cas par cas lieu de séjour, âge de la grossesse.... - Les personnes allergiques aux protéines de l’ cas de contre-indication, un certificat de contre-indication à la vaccination amarile sera rédigé si possible dans la langue du pays de destination. Tous les pays n’accordant pas de dérogation, il est nécessaire de se renseigner auprès de l’ se faire vacciner?La primovaccination amarile comprend une seule injection sous-cutanée ou intramusculaire dix jours au moins avant le règlement sanitaire international exige une injection de rappel tous les 10 vaccination doit être effectuée dans un centre de vaccination agréé. Ces centres sont les seuls habilités à effectuer la vaccination amarile et à délivrer les certificats exigés par le règlement sanitaire international "carnet jaune". La période de validité d’un certificat international de vaccination contre la fièvre jaune est de dix ans, à compter du dixième jour qui suit la vaccination. Dans le cas d’une personne revaccinée avant l’expiration de cette période, la validité est prolongée pour une nouvelle période de dix ans à compter du jour de la revaccination. Lorsque la revaccination est enregistrée sur un nouveau certificat, il est recommandé aux voyageurs de garder l’ancien certificat pendant dix jours jusqu’à ce que le nouveau certificat devienne partir de quand suis-je protégé?L’immunité apparaît environ une semaine après la vaccination chez 95% des personnes vaccinées. La durée de l’immunité conférée par la vaccination est très certainement supérieure aux dix ans admis par précaution pour la validité du certificat de vaccination international 3.Notre NewsletterRecevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de adresse mail est collectée par pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.
L’Organisation mondiale de la santé OMS a publié hier mercredi, une mise à jour sur l’épidémie de fièvre jaune au Sénégal. Depuis octobre, un total de sept cas confirmés ont été signalés. La fièvre jaune refait surface alors qu’on n’a pas encore fini la croisade avec la pandémie du coronavirus qui a cl0s le destin en 2020, de plus de 400 personnes dont de nombreuses autorités politiques, religieuses et coutumières. Deux décès enregistrés…. L’Organisation mondiale de la santé OMS a fait le point hier sur l’épidémie de fièvre jaune au Sénégal. Selon et visités par Senego, et qui ont parcouru le rapport, depuis octobre, un total de sept cas confirmés de fièvre jaune a été signalé dans quatre districts sanitaires du Sénégal, dont Tambacounda, Kedougou et Matam. Au moins deux décès ont été enregistrés. Le ministère de la Santé au charbon Le ministère de la santé du Sénégal aux aguets coordonne une réponse rapide. Les activités de réponse recommandées comprennent la vaccination de la population locale, une surveillance renforcée, la communication des risques, l’engagement communautaire et le contrôle des vecteurs. Tambacounda et Kedougou zones jaunes… L’OMS rapporte que la détection de cas de fièvre jaune dans les régions de Tambacounda et de Kedougou démontre la possibilité d’une propagation sylvatique de la fièvre jaune à des personnes non vaccinées dans une zone rurale et souligne l’importance de maintenir une forte immunité de la population dans tous les pays situés dans des zones à haut risque de fièvre jaune. Des études épidémiologiques récentes ont indiqué que les villages se trouvent dans une zone de savane avec des primates non humains. Des mares d’eau permanentes ou temporaires sont observées à la périphérie des zones résidentielles. …Risque de transmission Bien qu’une vaccination de masse ait eu lieu au Sénégal en 2007, la partie orientale du pays est considérée comme étant à haut risque de transmission endémique de la fièvre jaune. Les personnes non vaccinées restent vulnérables à l’infection par la fièvre jaune en raison de la persistance de la maladie chez les primates cycle sylvatique, en particulier dans les zones rurales. Les deux régions touchées sont également difficiles à atteindre, ce qui rend les efforts de vaccination difficiles. Les unités de soins intensifs des régions sont éloignées du district 186 km et les routes sont en mauvais état. Les districts touchés sont ruraux et largement constitués de forêts, ce qui rend difficile le contrôle du vecteur et l’atténuation du cycle sylvatique-urbain combiné. FièvreJaune Kédougou Sénégal Tamba
Le secrétaire Antony J. Blinken à l’Institut Pasteur de Dakar Département d’État des États-Unis Antony J. Blinken, secrétaire d’État Le 20 novembre 2021 Allocution Institut Pasteur Dakar, Sénégal M. SALL Monsieur le secrétaire, chers invités, permettez-moi de vous dire que c’est un grand honneur et un grand privilège pour nous de vous accueillir à l’Institut Pasteur de Dakar. L’Institut Pasteur de Dakar est depuis longtemps un lieu de collaboration entre les États-Unis et le Sénégal dans les domaines de la recherche, de la santé publique, de la formation, qui remonte au début des années 30 lorsque des scientifiques américains et français ont travaillé ensemble pour mettre au point le premier vaccin contre la fièvre jaune en 1937. Aujourd’hui, cette collaboration est encore plus vivante et active et rassemble des scientifiques sénégalais et américains dans le cadre d’un programme majeur de recherche sur les maladies émergentes, la surveillance des épidémies et la riposte à celles-ci, d’un programme d’échange d’étudiants avec le concours des National Institutes of Health des États-Unis, des CDC américains et du département de la Santé et des Services sociaux. La COVID-19 a vraiment impacté de manière significative notre continent et reste une menace majeure pour notre avenir, car comme vous le savez, nous avons la couverture vaccinale la plus faible au niveau mondial. Cette situation a conduit notre président, M. Macky Sall, l’Union africaine et le CDC Afrique à demander à l’Institut Pasteur de Dakar de s’appuyer sur son expertise et ses quatre-vingts années d’expérience de la fabrication de vaccins pour contribuer à l’approvisionnement en vaccins contre la COVID en Afrique. C’est ainsi que nous avons lancé ce projet MADIBA il y a neuf mois. Notre ambition est vraiment d’avoir un impact sur la pandémie de COVID-19 en produisant un vaccin contre la COVID en Afrique pour l’Afrique avant la fin de cette pandémie. Nous voulons également faire en sorte de disposer de capacités importantes dans la perspective de futures pandémies, de futures épidémies et aussi pour la vaccination de routine. Nous entendons vraiment nouer un partenariat avec des entreprises dans l’espace de préparation aux pandémies aux États-Unis et ailleurs, et nous souhaitons mettre en place une capacité de culture cellulaire et d’ARN messager pour de nombreux vaccins importants pour nous, l’objectif final étant de favoriser l’autonomie vaccinale de l’Afrique dans le cadre d’une collaboration au niveau régional – un objectif sur lequel travaille l’Union africaine. Nous acceptons avec plaisir le soutien du gouvernement américain dans le cadre de cette mission. Alors que les États-Unis mettent en place une capacité de plus d’un milliard de doses en vue d’une future pandémie, l’IPD se tient prêt à vraiment finir une partie de ces doses pour l’Afrique. Et la nouvelle technologie de production et de finition dont nous disposons permet également une production et une distribution rapides et transformera la réponse à la pandémie maintenant et à l’avenir tout en ayant un impact sur la pandémie. L’IPD est à la recherche d’opportunités de partenariat pour obtenir la technologie et le vaccin, ainsi qu’à des fins de financement. Dans cette ambition, plusieurs institutions financières, dont la Société de financement du développement international des États-Unis DFC grâce à une subvention initiale de 3,3 millions de dollars américains nous soutiennent déjà. Et je tiens vraiment à exprimer au nom de mes collègues et du gouvernement du Sénégal notre plus profonde gratitude à Monsieur le secrétaire pour ce soutien essentiel au progrès de notre mission. En tant que seule entité vaccinale pré qualifiée par l’OMS sur le continent africain, nous pensons que l’Institut Pasteur de Dakar est particulièrement bien placé pour contribuer à l’autosuffisance vaccinale à long terme en Afrique. Et nous construisons ce MADIBA – ce projet est un véritable partenariat d’infrastructure transparent, axé sur la valeur, de haute qualité, qui contribuera à réduire les carences importantes en matière d’infrastructure dans le monde en développement, et conforme aux principes de la reconstruction en mieux. C’est pour cette raison que nous sommes vraiment impatients de travailler avec le gouvernement américain dans un proche avenir. Merci beaucoup pour votre attention, Monsieur le secrétaire. Applaudissements. MONSIEUR LE SECRÉTAIRE BLINKEN Bonsoir à tous. Docteur Sall, merci beaucoup, non seulement pour votre allocution mais surtout pour votre direction de l’Institut Pasteur de Dakar, et aussi pour la visite des locaux et la présentation non seulement de ce que vous faites aujourd’hui, mais aussi de ce que vous allez faire demain avec les projets d’expansion qui sont très significatifs et importants. C’est vraiment quelque chose de voir de près un endroit comme celui-ci en personne et de penser un instant aux bonds en avant miraculeux des connaissances que représente chaque vaccin produit ici, et à la capacité de ces doses à sauver d’innombrables vies – face à la fièvre jaune, à la COVID, et d’autres maladies susceptibles d’émerger à l’avenir. Et j’ai aussi beaucoup apprécié, Docteur, de rencontrer des membres de votre équipe qui sont très fiers, à juste titre, du travail que vous faites. Et je sais que nous sommes impatients de faire davantage pour aider les gens non seulement ici au Sénégal, non seulement dans la région, mais dans le monde entier. Aujourd’hui, l’institut fabrique des vaccins contre la fièvre jaune, mais l’objectif principal de notre partenariat et de notre investissement dans l’Institut Pasteur est de permettre à ces locaux et à d’autres de la région d’accroître considérablement leur capacité à produire toute une gamme de vaccins, en particulier contre la COVID-19 et d’autres pandémies potentielles. Le développement de ces capacités est nécessaire, voire crucial, pour renforcer la sécurité sanitaire et la future résilience à la pandémie, non seulement au Sénégal mais sur tout le continent. L’Afrique importe actuellement 99 pour cent de ses vaccins. C’est aussi la région avec le taux le plus bas, comme nous l’avons entendu, de vaccination contre la COVID-19 dans le monde. En augmentant la production de vaccins en Afrique, nous en augmenterons la production globale, mais nous rendrons également plus facile, plus efficace et plus efficiente la distribution des vaccins sur l’ensemble du continent. Et cela va tout simplement sauver des vies. C’est pourquoi la Société de financement du développement international des États-Unis, ou DFC, s’associe à des partenaires européens et sénégalais pour investir dans la transformation de l’Institut Pasteur en un pôle de fabrication de vaccins. Nous avons mobilisé 3,5 millions de dollars pour accroître la production de vaccins ici. Nous travaillons pour mobiliser davantage de financements de la part de partenaires privés et publics. Cette contribution s’inscrit dans le cadre d’un engagement de 16 millions de dollars pris avec des partenaires de l’Union européenne, de la Banque européenne d’investissement, de la France, de l’Allemagne, de la Société financière internationale et du Sénégal. Alors que nous renforçons ces capacités, la communauté internationale doit faire tout ce qui est en son pouvoir pour sauver des vies maintenant. Un élément clé à cet effet est d’assurer une distribution plus équitable des vaccins dans le monde. En Amérique du Nord et en Europe, plus de la moitié de la population est entièrement vaccinée. En Afrique, encore une fois, comme nous l’avons dit, c’est le cas de moins de 10 pour cent de la population. Nous devons nous unir pour combler ce fossé. Il s’agit d’une obligation morale de justice. Et nous savons également que laisser le virus se propager où que ce soit risque de conduire à l’émergence de nouveaux variants, une menace pour le monde entier. Les États-Unis font pression sur la communauté internationale pour qu’elle intensifie la production de vaccins, honore les engagements que les pays ont déjà pris et fasse preuve de plus d’ambition collective pour mettre fin à ce fléau. C’est le seul moyen d’atteindre l’objectif de l’OMS de vacciner au moins 70 pour cent du monde d’ici à l’automne prochain dans chaque pays à tous les niveaux de revenu au sein de ces pays. J’ai invité mes homologues, d’autres ministres des Affaires étrangères, dont mon amie ici présente, à la toute première réunion des ministres des Affaires étrangères sur la lutte contre la pandémie il y a à peine une semaine. Il faut que toutes les composantes de nos gouvernements respectifs – des ministres des Affaires étrangères aux ministres du Développement, en passant par ceux des Finances, de la Santé comme Abdoulaye Diouf Sarr ici, et qui est ici aujourd’hui, je pense, avec nous – se mobilisent dans le cadre de ce combat avec l’industrie, avec la société civile, avec les philanthropes, avec les leaders communautaires. Les États-Unis se sont engagés à mener par l’exemple. Vous le voyez dans les investissements que nous réalisons ici à l’Institut Pasteur. Vous le voyez dans plus d’un million de doses de vaccins sûres et efficaces que nous avons envoyées au Sénégal gratuitement et sans conditions, dans les plus de 250 millions de doses que nous avons partagées dans le monde, et les plus de 1 milliard de doses que nous donnerons d’ici le début de l’année prochaine, au premier semestre 2022. Vous le voyez également dans les quelque 10 millions de dollars d’aide à la lutte contre la COVID-19 que nous avons envoyés ici au Sénégal et les plus de 5,5 millions contribués par nos Centres pour le contrôle et la prévention des maladies. Ces ressources, entre autres, ont permis de financer des campagnes sur les réseaux sociaux pour apprendre aux gens à se protéger contre le virus, de consolider la chaîne du froid dans ce pays, et de disposer des capacités de stockage nécessaires pour que les vaccins soient efficaces jusqu’à ce qu’ils soient effectivement injectés. Nous le voyons également dans les milliards que le gouvernement des États-Unis investit pour élargir notre capacité de fabrication de vaccins afin que nous puissions produire au moins un milliard de doses par an à partir du second semestre 2022. Maintenant, il s’agit en partie, bien sûr, de mettre fin à la pandémie actuelle, en sauvant des vies dès maintenant. Mais il s’agit également d’investir dans la sécurité sanitaire et des systèmes qui permettront de détecter, de prévenir et de répondre à la prochaine épidémie de maladie infectieuse, que ce soit ici, que ce soit aux États-Unis, ou où que ce soit dans le monde. Et c’est là la préoccupation à laquelle répond le programme Integrated District Health que nous avons annoncé le mois dernier seulement et qui investira plus de 55 millions de dollars dans le système de santé publique du Sénégal. C’est le plus grand projet jamais entrepris par l’USAID dans ce pays. Son objectif est de renforcer les services de santé aux niveaux des districts et des régions afin que les habitants de toutes les régions du pays aient accès à des soins de qualité et abordables. Et nous rassemblerons tous ces soins sous un même toit, de la santé maternelle et infantile à la nutrition en passant par la planification familiale. Voici le résultat des systèmes que nous construisons, des systèmes comme ceux-ci non seulement ils améliorent la santé globale, ce qui est fondamental pour le développement et sauver des vies, mais quand ces services suscitent la confiance, quand ils sont capables et efficaces, quand ils sont bien dotés en personnel, ils permettent de disposer de centres de soins essentiels en cas de crise, qu’il s’agisse une pandémie, qu’il s’agisse d’une catastrophe naturelle, qu’il s’agisse d’un conflit. Louis Pasteur, dont cet institut porte le nom, a dit un jour La science ne connaît pas de patrie parce que le savoir est le patrimoine de l’humanité, le flambeau qui éclaire le monde. » Il y a à mon avis peu de démonstrations plus claires de cette idée que la pandémie actuelle et notre réponse à celle-ci. J’en veux pour exemple la coopération sans précédent entre les scientifiques qui ont partagé des centaines de séquences de génomes viraux entre les institutions et les pays. Cette recherche a rendu possible la découverte de plusieurs vaccins sûrs et efficaces en un temps vraiment record. Le tout premier vaccin contre la COVID-19 approuvé par l’Organisation mondiale de la santé a été mis au point par un médecin né en Turquie qui a grandi en Allemagne et a cofondé une société pharmaceutique européenne, et cette société s’est associée à une société américaine pour créer le vaccin. À l’heure actuelle, ce vaccin et d’autres vaccins sûrs et efficaces comme celui-ci sont produits à New York, à Mayence, à Pune. Imaginez que ces vaccins soient également produits à Sao Paulo et à Bangkok, et ici même à Dakar. C’est ainsi que la sécurité sanitaire mondiale progressera. C’est ce pour quoi nous œuvrons ici avec nos partenaires au Sénégal, et grâce à cela, les populations du monde entier seront plus en sécurité et en meilleure santé. Merci beaucoup. Applaudissements. Voir le contenu d’origine Nous vous proposons cette traduction à titre gracieux. Seul le texte original
Le Monde Afrique 350 morts en Angola, 75 en RDC… Les campagnes de vaccination ne sont pas parvenues, pour l’instant, à contenir la propagation du virus. L’épidémie de fièvre jaune, qui a débuté en Angola fin 2015, concerne désormais la République démocratique du Congo RDC et l’Ouganda. Les campagnes de vaccination ne sont pas parvenues, pour l’instant, à contenir la propagation du virus. Le point sur la situation. Près de 350 morts en Angola L’épidémie a commencé en Angola fin 2015. A la mi-juin 2016, 3 294 cas suspects ont été rapportés, parmi lesquels 861 ont été confirmés. Des cas suspects ont été notifiés dans toutes les régions du pays et des cas ont été confirmés dans 16 des 18 provinces. Celles de Luanda et Huambo restent les plus touchées par la maladie. 347 personnes sont mortes. Le risque de contamination des pays frontaliers est important, ce qui reste un objet de préoccupation pour ces pays et pour l’Organisation mondiale de la santé OMS. Lire aussi L’épidémie de fièvre jaune en Afrique n’est pas une urgence mondiale selon l’OMS Kinshasa touchée Le ministère de la santé de la RDC a rapporté des cas de fièvre jaune liés à la situation en Angola dès le 22 mars 2016. Le 20 juin, il a annoncé officiellement que le pays était entré en situation d’épidémie. Le nombre total de cas suspects est désormais de 1 106, parmi lesquels 68 cas confirmés et 75 morts. D’après l’OMS, la majorité des personnes atteintes en RDC par la maladie sont des hommes âgés de 20 à 34 ans. Sur les 68 cas confirmés, 59 étaient des cas importés d’Angola. Déjà 3 provinces du pays sont officiellement touchées Kinshasa, Kongo Central et Kwango. En raison de la présence d’une large communauté angolaise à Kinshasa et de la porosité de la frontière entre l’Angola et la RDC, l’épidémie pourrait s’étendre à d’autres provinces. De manière générale, le virus, en Angola et en RDC, demeure concentré dans les villes principales, mais un risque élevé de contamination aux autres provinces existe dans les deux pays. Le virus voyage D’autres pays ont été atteints dans une moindre mesure. Deux cas se sont déclarés au Kenya et onze sont apparus en Chine, mettant en lumière le risque de propagation internationale du virus par le biais de voyageurs non immunisés. Une épidémie de fièvre jaune sévit également en Ouganda depuis le 1er juin, 68 cas suspects ont été constatés dans le pays. Parmi eux, 7 ont été confirmés grâce à des tests microbiologiques en laboratoire. Les tests de séquençage ont permis de montrer qu’ils n’étaient pas liés à la situation en Angola. Le virus présentait de fortes similarités avec celui de l’épidémie qui avait atteint l’Ouganda en 2010. Face à la flambée des épidémies de fièvre jaune, le directeur général de l’OMS a conclu dans un rapport qu’elles relevaient d’ événements graves de santé publique » qui justifiaient une mobilisation sanitaire urgente ». L’OMS, cependant, n’estime pas que les événements relèvent de l’ urgence de santé publique de portée internationale », car ils restent encore localisés. Lire aussi La mémoire délirante de la fièvre jaune Une vaccination insuffisante Le virus gagne du terrain malgré des efforts vaccinaux. Pour empêcher sa circulation, des campagnes de vaccination massives sont en cours en Angola et en RDC. Plus de 15 millions de doses vaccinales ont déjà été distribuées dans les deux pays. Les vaccinations d’urgence ont commencé à Luanda, la capitale de l’Angola, dès début février, et ont ensuite été étendues au reste du pays. En RDC, 11 zones ont été ciblées, ce qui a permis de toucher plus de 2 millions de personnes. Malgré ces initiatives, la propagation du virus persiste. Le stock mondial de vaccin est par ailleurs fortement réduit. L’OMS travaille avec ses partenaires et avec les fabricants de vaccins pour augmenter la production de doses vaccinales et reconstituer les stocks d’urgence qui ont été utilisés depuis le début de l’épidémie. Il est vital d’interrompre la transmission du virus, en particulier au niveau des frontières, pour enrayer rapidement l’épidémie et empêcher une propagation internationale plus importante », a déclaré le Dr Matshidiso Moeti, le directeur de l’OMS pour l’Afrique. Renforcer les contrôles aux frontières A partir de juillet, les campagnes de vaccination vont s’intensifier. La première phase va se concentrer sur les zones de forts mouvements humains et de fortes activités commerciales la frontière entre l’Angola et la RDC et les zones à risques de Kinshasa. Le but est de faire barrage au virus en créant une sorte de zone immunitaire tampon » et empêcher la contagion à l’international. 11,6 millions de personnes supplémentaires seront vaccinées en RDC, d’après une récente annonce du ministre de la santé, Felix Kabange. Objectif affiché immuniser toutes les personnes mis à part les enfants de moins de 9 mois dans la capitale, Kinshasa, qui inquiète particulièrement les autorités, et dans les provinces de Kwango, Lualaba et Kasai. Lire aussi Fièvre jaune Nous allons produire de 10 à 15 millions de vaccins par an au Sénégal » Il n’existe pour l’instant aucun médicament antiviral spécifique contre la fièvre jaune. La prévention tient donc une place prépondérante dans la lutte contre la maladie. Elle est possible grâce à un vaccin extrêmement efficace, sûr et peu coûteux. Une seule dose de celui-ci confère une immunité durable et protège à vie contre la maladie, sans qu’il y ait besoin d’une dose de rappel. Le vaccin confère une immunité efficace dans les trente jours pour 99 % des sujets vaccinés. Héloïse Rambertcontributrice Le Monde Afrique Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? 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