personne dans le monde ne marche du même pas
CHRONIQUE- La Corée du Sud était un des pays les plus pauvres de la planète au début des années 1960. Son développement dans tous les domaines de l'industrie et de la tech tient du miracle.
Letravail est nécessaire pour l’homme. Il en a inventé le réveil-matin. [Pablo Picasso] Une amitié fondée sur le travail est préférable à un travail fondé sur l’amitié. [John D. Rockefeller Jr] Je n’aime pas le travail, nul ne l’aime ; mais j’aime ce qui est dans le travail l’occasion de se découvrir soi-même. [Joseph
Noussommes tous dans le monde, mais nous ne sommes pas du monde. Jésus dans sa prière sacerdotale dira: «Je ne prie pas de les ôter du monde mais de les préserver du mal». Paul dans Philippiens 1.23 dira: «je suis pressé des deux côtés». Tous les croyants et chrétiens de tous les âges ont connu cela. Ce n’est pas une tare ni une
Quelquesoit la source du développement de la phobie, elle se traite de la même façon, par exposition progressive à ses peurs. La phobie sociale et l'agoraphobie sont des comportements appris. Pour que ce soit de l'agoraphobie ou de la phobie sociale, ça prend 2 choses: de l'anticipation et de l'évitement.
Bienvenueà toutes et tous dans les rues du Coin de la Ville de Martigny ! Le comité de l'Association du Coin de la Ville vous convie, pour sa seizième édition du Marché des Artisans, à venir vous plonger dans l'univers des Artisans.. Après avoir subi un temps de repos de 2 ans, le Marché Artisanal est prêt pour cette de renouveau.
nonton film who am i sub indo. Vous recherchez le meilleur logiciel de visioconférence gratuit ?À l’heure où le télétravail rayonne à travers le monde, il est primordial de pouvoir bien communiquer pour collaborer efficacement en équipe à pourquoi depuis quelques années, nous voyons arriver sur le marché de nombreux logiciels de visioconférence permettant de s’aligner notre top 9 des meilleurs outils de visioconférence dès qu’un logiciel de visioconférence ? Un logiciel de visioconférence permet à une entreprise d’effectuer des appels vidéos à plusieurs, permettant ainsi de réaliser une réunion à distance. Explosion du marché des logiciels de visio rime avec concurrence forte et gratuité du service !En effet, de nombreux outils de visioconférence proposent des plans gratuits pour réaliser simplement des réunions à distance avec vos se faire choisissez simplement un des logiciels dans la liste ci-dessous et vous pourrez faire une réunion à distance est un logiciel de visioconférence très puissant qui permet de faire des appels en visio d’équipe de haute plus Crewdle est un logiciel Québécois, il dispose donc d’une version française logiciel est idéal aussi bien pour les particuliers que pour les effet parmi les fonctionnalités phares de Crewdle, on retrouve Les meetings jusqu’à 30 participantsLes fonds virtuelsEnregistrement des appels vidéosWatch party regarder des émissions à plusieursPartage d’écran intéractifEn plus d’être intuitif est puissant, Crewdle dispose d’un plan gratuit imbattable. On vous recommande de le tester dès maintenant !Livestorm notre coup de ❤️Livestorm est une startup française en plein essor qui propose une plateforme intuitive et est de base une solution de webinar qui a su se diversifier pour maintenant proposer une solution de visioconférence simple d’ que l’on a le plus aimé sur Livestorm, c’est la possibilité de faire des appels visio spontanés sans que nos interlocuteurs n’aient besoin de télécharger de logiciel ou s’inscrire sur le va plus loin que ses concurrents en donnant la possibilité d’appeler en visio des personnes sans compte Livestorm ce qui peut être très pratique pour des appels de Sales ou recrutement !Vous partagez le lien de visio Livestorm et ils peuvent vous rejoindre directement !Cette solution est cependant limitée à 12 personnes maximum. Si vous souhaitez faire des appels avec plus de 12 personnes, nous vous recommandons tout de même d’utiliser une autre solution de la de Livestorm Meet Basic 4 personnes max est gratuite et Livestorm Meet Premium 12 personnes max est gratuite durant le COVID-19 autrement le plan coûte 28€/ MeetGoogle Meet est un outil de communication conçu, comme son nom l’indique, par Google et est un produit qui fait parti de l’ensemble de solutions G Meet est proposé à la fois en version gratuite et payante et est une très bonne solution pour organiser vos visio-conférences vous avez un compte Google alors vous pouvez utiliser Google Meet, ce qui est pratique !Les intégrations incluent d’autres logiciels Google, comme Gmail, Google Docs, etc. De plus, les services tiers peuvent être connectés via Zapier ou en utilisant l’API désignée de aimerez également les meilleures plateformes collaborativesWherebyUtilisé par des sociétés comme Shopify et Trello, Whereby est un service de communication vidéo lancé en 2013 et racheté par Videonor en que l’on a adoré sur Whereby, c’est le fait que vous pouvez faire des appels sans que votre interlocuteur n’ait de compte Whereby ou ne télécharge de logiciel comme son concurrent même, nous avons noté que lorsque votre connexion est faible, Whereby fonctionne mieux que ses concurrents et propose une meilleure qualité d’ intégrations comprennent Google Docs, Trello Boards, YouTube et est que certaines intégrations sont limitées aux comptes professionnels et aux comptes d’entreprise, ce qui signifie que vous seriez obligé de faire une mise à niveau même si vous n’avez pas besoin des limites d’utilisateurs et autres limitation importante dans le plan gratuit est que vous pouvez être maximum 4 personnes par appel. Ceci ne conviendra donc pas à tout le commence à 9,99 $/mois et comporte une version freemium pour 1 est un des meilleurs logiciels de visioconférence et un des plus connus du a grandement émergé lors de la crise sanitaire avec l’arrivée en force du télétravail et à récupérer beaucoup de parts de marché. Zoom est pratique si vous souhaitez réaliser des appels visio avec des milliers de personnes en même temps car Zoom supporte une très grande charge de traffic en parallèle, ce que ses concurrents ne proposent pas. Cependant, si vous souhaitez faire des appels à moins de 100 personnes, nous ne recommandons pas spécialement Zoom puisque celui-ci comporte quelques inconvénients Une version gratuite limitée à 40 minutes par appelDevoir télécharger un logiciel sur son ordinateurLe zoom connait un grand succès dans le monde de la vidéoconférence en raison des nombreuses options incluses dans chaque plan. La plateforme offre également une vidéo sans faille, un son cristallin et des capacités de partage instantané qui en font notre option préférée pour la est un logiciel de communication bien connu du monde des entreprises et notamment des startups grâce à son chat d’entreprise poussé. Slack propose également une fonctionnalité de visio-conférence au sein de l’ pouvez à la fois faire des appels à 2 comme à plusieurs. Cette solution est pratique car directement intégrée dans le chat mais moins performante que les solutions dédiés à ce le recommande pour faire un appel rapide avec votre collègue mais pas pour programmer des réunions d’ si GoToMeeting ne domine plus l’espace de vidéoconférence, il reste un logiciel de réunion à distance très perfectionné, avec une longue liste de fonctionnalités qui répondraient aux besoins de la plupart des environnements logiciel convivial présente quelques avantages importants par rapport à ses concurrents, notamment ses fonctions de sondage et de lever la main ». En outre, GoToMeeting permet des réunions vidéo illimitées et sécurise ces réunions grâce à un cryptage de bout en à un essai gratuit de 14 jours, vous pouvez constater par vous-même la facilité et la commodité des permet de réunir de 10 à 250 participants, selon le type de plan que vous obtenez. Cependant, la version gratuite permet un maximum de trois participants contre 100 sur les autres TeamsMicrosoft Teams est une solution de gestion de projet qui comprend des fonctionnalités robustes pour les appels vidéo et les conférences Teams peut être utilisé aussi bien par les entreprises, université ou même pour le perso !Cependant, Microsoft a perdu quelques points dans UX en raison de problèmes de navigation et de chargement interminable, ce qui a entraîné une diminution de la convivialité surtout dans l’utilisation quotidienne de la Teams est disponible gratuitement pour certaines fonctionnalités et les plans payants commencent à partir de 4,20€ par utilisateur et par aimerez également les meilleurs logiciels de planification gratuitsSkypeSkype est un logiciel de visioconférence appartenant à Microsoft Corporation qui vous permet d’organiser des est considéré comme la solution de vidéoconférence la plus vieille du marché, précédant toutes les plateformes qui existent aujourd’ peut-être difficile à croire, mais il fut un temps où Skype était la seule solution fonctionnalité très utile est que Skype vous permet de créer des réunions en un signifie que vos participants peuvent rejoindre votre conférence à l’aide d’un lien sans avoir à s’inscrire ou à télécharger pouvez également répondre aux appels depuis des ordinateurs, des tablettes ou des smartphones et envoyer des messages directement depuis le chat de aimerez également Top outils de monitoring de site web
Données 11 juin 2018 - Reproduction interdite11 % de la population mondiale, soit 844 millions de personnes, n’a pas accès à l’eau potable contre 19 % en 2000. 11 % de la population mondiale, soit 844 millions d’individus, n’a pas accès à l’eau potable en 2015 selon le rapport 2017 sur les progrès en matière d’assainissement et d’alimentation en eau en anglais de l’Organisation mondiale de la santé OMS et de l’Unicef. De réels progrès ont été réalisés dans les dernières décennies par rapport à 2000, le nombre de personnes ayant accès à l’eau potable est passé de 5 à 6,5 milliards. L’eau potable est, avec l’alimentation et le logement, un pilier essentiel de la qualité de vie. D’abord pour une question d’hygiène l’eau souillée est l’un des vecteurs majeurs des maladies qui font le plus de morts sur la planète, notamment les diarrhées. Ensuite, parce qu’on ne peut vivre sans eau potable ceux qui n’y ont pas accès sur place sont forcés de consacrer une grande part de leur temps et de leur énergie à s’approvisionner, en se déplaçant vers des sources aléatoires et dont la qualité est mal contrôlée. L’OMS considère que l’on a accès à l’eau s’il faut se déplacer à moins de trente minutes aller-retour, ce qui est déjà considérable. Avertissement ces données constituent des ordres de grandeur, la collecte de données statistiques pouvant être peu fiable dans les régions les plus pauvres du l’eau à domicile aux eaux de rivière Parmi les 6,5 milliards d’humains qui disposent d’eau potable, 5,2 milliards ce qui représente 71 % de la population mondiale en bénéficient à domicile et au moins douze heures par jour. Car pour l’OMS la notion d’accès est large 1,3 milliard de personnes 17 % de la population mondiale ont accès à l’eau mais doivent pour cela se déplacer à moins de trente minutes aller-retour. Un Français qui devrait faire un quart d’heure de marche pour aller s’approvisionner n’aurait pas réellement le sentiment d’avoir accès à l’eau ». Parmi les 844 millions de personnes qui n’ont pas accès à l’eau potable, 263 millions doivent se déplacer à plus de trente minutes aller-retour jusqu’au plus proche point d’eau potable. Le plus souvent cette tâche très lourde physiquement est prise en charge par les femmes. 423 millions de personnes boivent l’eau d’un puits ou d’une source d’eau non protégé des contaminations. Pas moins de 159 millions de personnes captent leur eau de boisson dans une rivière, un lac ou un canal d’irrigation, au risque d’une contamination par les produits chimiques et les matières fécales. Répartition de la population mondiale selon son accès à l’eau potable Nombre en millionsRépartition en %Eau potable à domicile*5 23071Accès à l'eau potable à moins de 30 min. aller-retour1 27517Population ayant accès à l'eau potable6 50589Accès à l'eau potable à plus de 30 ou source non protégé4236Eaux de surface1592Population sans accès à l'eau potable84411Ensemble7 349100*Accès à l’eau potable en toute sécurité », c’est-à-dire à la fois à domicile, au moins douze heures par jour et eau non contaminée. Source OMS, Unicef. Données 2015 – © Observatoire des inégalitésSelon les régions du monde L’évolution la plus significative concerne l’Asie de l’Est et Asie-Pacifique où le pourcentage de personnes n’ayant pas accès à l’eau potable est passé de 20 % en 2000 à 6 % en 2015, soit une diminution de 278 millions du nombre de personnes concernées. L’Afrique subsaharienne n’a connu qu’une amélioration relative. Dans l’Est et le Sud de l’Afrique, la part des habitants n’ayant pas accès à l’eau est passée de 59 % en 2000 à 47 % en 2015. Dans l’Ouest et le centre, ce pourcentage a diminué de 52 à 38 %. Mais la population de ces deux régions est en forte progression démographique. En valeur absolue, le nombre de personnes sans eau potable y a augmenté de 52 millions en quinze ans, de 372 millions à 424 millions. Source OMS, Unicef. Données 2015 – © Observatoire des inégalités Graphique Données Selon les pays Entre 2000 et 2015, comme lors de la décennie précédente, les grands pays d’Asie ont connu des progrès importants. En Inde, la part de la population ayant accès à l’eau potable est passée de 80 à 88 % en quinze ans, soit 258 millions de personnes supplémentaires. L’Indonésie a connu une évolution comparable. En Chine, 96 % de la population est désormais couverte. Des pays à la population moins nombreuse, tels que l’Afghanistan, le Laos ou le Cambodge, ont également vu leur taux d’accès à l’eau progresser notablement. En Afrique et au Moyen-Orient, les situations nationales évoluent d’une manière plus contrastée. Certains pays ont connu de fortes progressions le Yémen a vu la proportion de sa population ayant accès à l’eau augmenter de 27 points en quinze ans, le Mali de 25 points, le Nigéria de 21 points. L’Éthiopie, la Tanzanie, le Mozambique ont également connu des progrès significatifs, mais ces pays n’offrent encore l’eau potable qu’à moins de la moitié de leurs habitants. Enfin, parmi les pays où l’eau potable est la plus rare, plusieurs n’ont connu que de modestes progrès entre 2000 et 2015. Citons par exemple l’Ouganda la part de la population couverte n’a progressé que de 9 points et environ 6 personnes sur 10 restent privées d’eau potable. Plusieurs éléments doivent conduire à nuancer ces progrès. D’abord, rien ne dit qu’ils soient définitifs, notamment pour les pays qui connaissent une très forte croissance démographique. Ainsi, l’Inde est confrontée actuellement à de graves pénuries d’eau liées à la surexploitation des nappes phréatiques, ce qui conduit la population à s’approvisionner en une eau de qualité moindre [1]. La surexploitation du stock » d’eau contenu dans ces nappes – qui résulte d’abord des besoins de l’agriculture et de l’industrie – risque de trouver ses limites et il faudra bien trouver des alternatives. Ensuite parce que la notion même d’eau potable » varie selon les pays ce qui est considéré comme potable dans certains pays pauvres est très loin des normes de qualité des pays riches. On peut survivre en la buvant, mais la présence de substances toxiques peut conduire au développement de maladies par la suite. L'accès à l'eau potable par pays Part de la pop. ayant accès à l'eau potable en % / 2000 Part de la pop. ayant accès à l'eau potable en % / 2015Progression entre 2000 et 2015 en millionsMonde81891 223Pays émergentsInde8088257,6Chine7896106,1Brésil949732,1Mexique899824,2Indonésie759046,0Pays en développement Éthiopie173932,9Mozambique22479,7Afghanistan276312,8Ouganda303915,3Tanzanie325019,5Yémen43709,0Laos468012,8Nigéria466759,3Mali49746,6Cambodge52753,4Vietnam789113,2Bangladesh959729,7Source OMS, Unicef. Données 2015 – © Observatoire des inégalités Photo / CC By NC ND Unicef Ethiopia
Tu as l’impression que le monde tourne un peu vite pour toi ? Je te rassure, Queen Camille a mis deux heures à écrire cet article, c’est une personne lente au quotidien, et elle le vit très bien. Le 16 avril 2019 Avant de commencer à écrire cet article, j’ai bu un café, je me suis installée sur un canapé, j’ai mis des coussins dans mon dos, un plaid sur mes genoux, j’ai ouvert 15 onglets sur la lenteur puis… il a fallu se lancer. Depuis toujours, je suis lente. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai appris à aimer ça. La lenteur, un frein à ma vie Je ne vais pas vous faire croire qu’être mou du genou soit un avantage incontestable au quotidien. Ma lenteur m’a souvent porté préjudice dans un monde où tout doit aller très vite. Mon premier souvenir de lenteur remonte à mes 7-8 ans, quand je faisais de l’équitation. Mon père m’accompagnait au club au fin fond de la montagne ardéchoise et il m’attendait jusqu’à la fin du cours pour ne pas se taper un double aller-retour dans les virages gerbants du trajet. Au moment de panser le poney et de lui curer les sabots, je le revois s’exciter et me prendre le cure-pied des mains pour le faire à ma place, sinon on est là jusqu’à demain ». À l’école, j’étais bonne élève mais je me rappelle avoir dit très souvent à mes parents que je n’avais pas eu le temps de finir un contrôle. Entre chacun de ces examens stressants, je passais mon temps libre à réviser… à mon rythme. À lire aussi Le stress des examens comment l’appréhender et l’éviter ? Jusqu’à la fin de mes études supérieures, j’ai envié ces gens qui enregistraient les infos en lisant deux fois leurs fiches je passais des journées à les apprendre par cœur et qui avaient le luxe de se relire à la fin d’une épreuve écrite. Dans le domaine scolaire et professionnel, j’ai toujours été victime de mon perfectionnisme. Je suis loin de considérer cet aspect de ma personnalité/de mon fonctionnement rayer la mention inutile comme un atout… Car s’il est chouette de vouloir faire les choses bien, c’est autre chose de pinailler sans fin sur des détails qui ralentissent l’accomplissement de la tâche globale ! Il y a bien certainement une histoire de confiance en soi là-dessous, car j’ai compris avec les années que le perfectionnisme n’est qu’une façade sophistiquée du doute, et qu’il peut se muer en procrastination. Bien sûr, cela présente l’avantage d’avoir de hauts standards et de ne pas se reposer sur ses lauriers en recherchant la performance. Mais cela devient un véritable handicap si on ne me laisse pas le temps nécessaire pour ce faire. Me dépêcher, la ligne droite vers l’échec À moins de posséder un haut niveau de maîtrise dans une discipline, tout le monde s’accorde sur le fait qu’il est difficile de faire les choses vite et bien. Pour moi, c’est tout bonnement impossible. Me dépêcher, c’est le meilleur moyen que je connaisse pour paniquer, prendre des décisions insensées sur un coup de tête, oublier la moitié des trucs à faire et semer quelques bourdes au passage. Je ne voudrais pas passer pour une artiste imbue de sa propre mollesse mais je ne peux pas travailler correctement sous pression, c’est un fait. D’ailleurs, ma lenteur n’est pas synonyme d’inefficacité ! J’ai eu une belle scolarité, je n’ai été virée d’aucun boulot, je me suis même épanouie comme une petite fleur dans le jus dans la restauration. Être lente ne m’épargne pas d’être stressée, bien au contraire. Loin de me mettre un coup de fouet qui me ferait accélérer, la pression me freine d’autant plus. Mon système s’éteint, mes pensées se brouillent, chaque geste est un effort. C’est comme un réflexe de survie au stress pour compenser, je ralentis encore plus, parfois jusqu’à la paralysie. J’ai besoin de temps pour réfléchir, mettre en ordre mes idées, planifier mon passage à l’action. C’est non négociable, incompressible, et j’ai dû m’adapter à cet état de fait en apprenant à anticiper. Je sais que je ne suis jamais satisfaite d’un premier jet. J’ai besoin de laisser le truc reposer, d’y repenser, d’y revenir. Il m’arrive de culpabiliser parce que je ne vais pas assez vite ». Dans ces cas-là, je me souviens de cette belle phrase de Lao-Tseu La nature fait les choses sans se presser, et pourtant tout est accompli. » Voilà. Je suis lente, et le monde va devoir s’y faire. Le seul cas dans lequel je peux éventuellement accepter de me dépêcher. La lenteur, un confort indispensable Par contre, je suis la personne qui marche le plus vite dans le métro de TOUT le pays. Je ne supporte pas de perdre mon temps dans ces sous-terrains pestilentiels et je maudis intérieurement les gens lents qui flânent dans cet enfer et m’obligent à dévier de ma trajectoire. C’est le seul contexte dans lequel je trace tout le monde. Mais le reste du temps, je n’aime pas me dépêcher, et puis c’est tout. Mes collègues savent que si elles me proposent de descendre prendre une pause, je vais très certainement prendre quelques minutes pour finir ce que je fais, pisser un coup, chercher mon manteau, trouver mes cigarettes… Et qu’il vaut donc mieux commencer sans moi si on est pressée ! Quand j’étais au collège et que mon bus partait à 7h12, je me levais à 5h30 pour avoir tout le temps dont j’avais besoin le matin. Une demi-heure dans la salle de bain, une demi-heure pour préparer et avaler mon petit-dèj devant Bob l’Éponge, une demi-heure pour rassembler mes affaires et être prête à partir sans suer la moindre goutte de stress. À lire aussi Comment et pourquoi faire durer le plaisir au lit ? Ma lenteur, c’est mon confort et je n’ai pas très envie de le sacrifier sur l’autel de la performance. Qui a décidé que tout devait allait vite, très vite, plus vite si ce n’est un perfide capitaliste avide de profit ? Non, je m’excuse, mais ça n’est pas ma philosophie. Il y a peu, une amie en recherche d’emploi me lisait cette absurde annonce qui visait un candidat enthousiaste à l’idée de gérer beaucoup de pression ». Mais qui a vraiment envie de vivre pressé comme un citron ? Qu’avons-nous à y gagner collectivement ? Au bout du compte, le temps n’est qu’une succession d’instants présents. les journées font toujours 24h et à la fin, on meurt. Être lente, pour rester saine d’esprit Il m’arrive même d’entretenir consciemment ma lenteur, histoire de rester saine d’esprit dans ce monde de fous. En premier lieu, j’ai appris à être patiente avec moi-même, à ne pas me flageller quand je ne vais pas aussi vite que je le voudrais. Cela m’a enseigné au passage l’art de ne pas m’irriter quand ce sont les choses extérieures qui n’avancent pas à la vitesse souhaitée. Ma lenteur m’aide à être calme, et à le rester. Car, mis à part la vélocité avec laquelle j’effectue telle ou telle action qui ne fait pas une grande différence à l’échelle de l’Univers, je reste impuissante à maîtriser la plupart du décor de mon existence. Une grande partie de ce qui fait ma vie est constituée de facteurs extérieurs sur lesquels je n’ai aucune prise. Pour ne pas en venir aux mains quand le métro décide de s’arrêter 15 min sans aucune raison alors que je suis en retard, il m’a fallu apprendre à attendre, à ralentir. À lire aussi Un rapport sexuel durant 20 min, c’est trop ou trop peu ? Ainsi, la patience est une vertu que je tiens en haute estime et qui implique du lâcher-prise sur les choses qu’on ne peut contrôler. Être lente offre un avantage incontestable celui d’être ancrée dans le moment présent. Aujourd’hui, tout le monde prend conscience que ralentir n’est pas du luxe dans une société qui s’est peut-être un chouïa emballée en chemin. On produit vite grâce aux machines, on se déplace vite grâce aux transports, on s’échange des infos vite grâce à l’Internet… Mais à l’échelle humaine, rien n’a vraiment changé. Mijoter un plat une heure prend toujours une heure, marcher un kilomètre correspond toujours à marcher un kilomètre et savoir si cette personne est faite pour toi ne se décide pas plus rapidement parce que tu captes la 4G. Je sais que les stressés du bulbe envient secrètement mon flegme, eux qui sont sans cesse en train de se précipiter dans un futur qui arrivera bien assez tôt ! En attendant, chacun son rythme. Les choses me prennent le temps qu’elles me prennent, et si vous me trouvez trop lente, c’est peut-être que vous allez trop vite. Et toi, est-ce que tu culpabilises d’être lente ou d’agir trop vite ? Comment as-tu fait la paix avec ton rythme ? À lire aussi Comment gérer un cerveau qui va trop vite ?
C’est l’histoire de quatre personnes nommées Tout le monde, Quelqu’un, N’importe qui et Personne. Il y avait une chose importante à faire et tout le monde était sûr que quelqu’un allait le faire. N’importe qui aurait pu le faire, mais personne ne l’a fait. Quelqu’un était en colère parce qu’il pensait que c’était l’affaire de tout le monde. Tout le monde pensait que n’importe qui pourrait le faire, mais personne n’a pris conscience que tout le monde ne le ferait pas. Le résultat ? Tout le monde était en colère contre quelqu’un parce que personne n’a fait ce que n’importe qui aurait pu faire! Tout le monde…Quelqu’un…N’importe qui…Et Personne. Si vous êtes un leader, prenez vos responsabilités et faites en sorte que les choses soient faites. Ce site utilise des cookies pour améliorer votre confort. Nous considérons que vous les accepter mais vous pouvez les refuser. RéglagesAccepter
et comment un chrétien doit-il y vivre ? Darby Que vous soyez sans reproche et purs, des enfants de Dieu irréprochables, au milieu d’une génération tortue et perverse, parmi laquelle vous reluisez comme des luminaires dans le monde. Philippiens 215 N’aimez pas le monde, ni les choses qui sont dans le monde si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui » 1 Jean 215. Ne savez-vous pas que l’amitié du monde est inimitié contre Dieu ? Quiconque donc voudra être ami du monde, se constitue ennemi de Dieu » Jacques 44. Qu’est-ce que le monde ? — Telle est la question de toute importance qui s’impose à l’examen attentif du chrétien sérieux et réfléchi. Qu’est-ce que ce monde, dont il est appelé à se conserver pur ? Jacques 127. L’Écriture emploie le mot monde dans trois sens différents. D’abord il signifie littéralement l’ordre, le système, l’arrangement des affaires humaines sur la terre ; ensuite, la terre elle-même est aussi appelée le monde », parce qu’elle est la scène sur laquelle se développe ce système ; enfin l’ensemble des individus qui vivent selon ce même système est encore désigné sous le nom de monde ». On peut donc distinguer la scène du monde, les personnes du monde et le système du monde. Quand nous lisons dans la Parole que le Christ Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs » 1 Tim. 115, nous pouvons comprendre qu’il est venu sur la scène du monde, et, alors, il s’y est nécessairement trouvé en contact avec le système du monde qui le haïssait. Il disait de ses disciples Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde » Jean 1716, c’est-à-dire que, contrairement aux hommes qui trouvaient leur vie dans ce système, eux n’en faisaient pas partie. Quiconque est ami de ce système est ennemi de Dieu. Jacques 44. Le propre d’un tel système est de se gouverner soi-même, sans aucune dépendance de Dieu. Prenez comme exemple l’organisation militaire Quand un homme entre dans l’armée, il trouve tout ordonné en vue de ses besoins le trésorier pourvoit à sa solde, l’officier d’habillement lui donne son uniforme, un autre lui fournit ses armes et son équipement, etc. ; des règlements ont déterminé qu’il devait aller ici et loger là ; il y a des heures régulières pour le lever, l’exercice, la parade, l’appel, etc., etc. ; il est lié à cette organisation en entrant dans l’armée, en sorte qu’il ne peut rien entreprendre de son propre chef. C’est d’une manière très significative que l’on dit de ce système qu’il est en lui-même un petit monde, tant ses arrangements sont complets et méthodiques. Cependant ce n’est là qu’une faible illustration de l’immense système qui gouverne tout et qui s’appelle le monde, système dans lequel il est pourvu à la satisfaction de chaque besoin de l’homme, de même qu’à l’exercice de chacune de ses facultés. L’homme a besoin de société aussi, le monde n’a pas manqué de pourvoir au système social ; il en a fait une étude parfaite en elle-même. La position sociale est tout pour l’homme ; il ne s’épargne aucune peine pour se la créer et aucune dépense n’est trop considérable pour atteindre ce but. Considérez cette immense échelle, la société », avec ses myriades de créatures humaines, dont les unes s’efforcent de grimper de plus en plus haut, tandis que les autres cherchent à se maintenir convenablement dans leur position acquise. Quel terrible pouvoir que celui de ce système social, pour absorber l’esprit et le coeur ! De plus, l’homme a besoin d’un gouvernement politique pour la protection de sa vie, de sa propriété, de ses droits, et le système du monde y répond aussi pleinement. Et quel arrangement complet n’y a-t-il pas pour ce que nous appelons les affaires ? Les occupations, dans ce monde, forment un ensemble des plus remarquables. Les hommes doués simplement de la force physique trouvent de l’ouvrage ; les esprits inventifs peuvent librement déployer leur génie ; les âmes d’artiste se manifestent dans leur monde de sculpture, de peinture, de musique ou de poésie ; les savants cherchent à résoudre leurs problèmes ; les écrivains composent leurs livres ; les convoitises même et le luxe de quelques-uns fournissent à d’autres des moyens d’existence. L’homme est une créature très complexe, qui a besoin d’un bon nombre de choses différentes pour se satisfaire ; il lui faut un peu d’affaires, un peu de politique, un peu de société, un peu d’étude et enfin un peu de religion. L’homme est naturellement religieux. Le mot religion », que nous employons si souvent, ne se trouve que cinq fois dans toute la Bible. La religion n’est pas la piété, car les adorateurs des idoles sont religieux. La religion fait partie de la nature de l’homme, tout autant que son intelligence ou sa mémoire ; par conséquent, le système du monde, qui répond si complètement à tout ce qui est de l’homme, ne manque pas d’offrir un aliment à ce besoin de sa nature. Pour celui qui sera particulièrement sensible aux tendres impressions, — qui a l’amour du beau, — une musique harmonieuse, d’imposantes cérémonies, des rites religieux, lui seront présentés. Un autre, qui sera d’une nature indépendante et d’un caractère ouvert, trouvera dans le libéralisme de quoi donner libre cours à ses sentiments. Si, au contraire, il est d’un caractère froid, réservé, réfléchi, une sévère orthodoxie lui conviendra. S’il est consciencieux, faisant peu de cas de lui-même, et croit indispensable de faire pénitence d’une manière ou d’une autre, ses besoins pourront aussi être satisfaits dans ce système, et ainsi de suite. Il y a donc des croyances, des doctrines et des sectes pour chaque variété de caractère, pour chaque forme de sentiment religieux dans la chair. Quel système pourrait être plus admirable et plus complet ? Rien n’y est laissé de côté. Il contient assez de prétendue joie et de satisfaction pour que cette grande masse mobile de l’humanité soit constamment en activité, et jouisse d’un consentement relatif. Les coeurs cherchent sans cesse ce qui peut les remplir, les esprits sont affairés ; si une chose fait défaut, on se hâte de recourir à une autre. L’affliction et la mort même ne sont pas laissées de côté dans les arrangements du système du monde ; il est pourvu aux funérailles, aux vêtements et aux visites de deuil, aux paroles de sympathie, en un mot à tout ce qui s’y rapporte ; de sorte que le monde est capable, au bout de peu de temps, de s’élever au-dessus des chagrins et de rentrer dans sa sphère d’occupation habituelle. Mais aujourd’hui Dieu amène quelques-uns de ceux qui sont dans un tel monde — un bien petit nombre — à voir que tout ce qui le compose, affaires, politique, éducation, gouvernement, science, inventions, chemins de fer, télégraphes, arrangements sociaux, institutions charitables, réformes, religion, etc., fait partie du système du monde, d’un système qui tend à se perfectionner chaque jour. — Ce qu’on appelle le progrès du siècle » n’est pas autre chose que le développement de cet élément mondain. Or la relation actuelle de Christ avec un tel monde doit être aussi la nôtre. La place qu’Il occupe en haut et celle qu’Il n’occupe pas en bas nous montrent suffisamment quelle doit être notre place. Pourquoi doit-il en être ainsi ? demandera-t-on peut-être. — Ne savez-vous donc pas que Satan est le dieu de ce monde », le chef de l’autorité de l’air », le directeur de ce monstrueux système ? Il en est l’énergie, le génie et le prince. Quand Jésus Christ était sur la terre, le diable vint lui offrir tous les royaumes de la terre et leur gloire, car, dit-il, elle m’a été donnée, et je la donne à qui je veux. Si donc tu te prosternes devant moi, elle sera toute à toi » Luc 46, 7. Ici, le rideau est levé, et le véritable objet de tout culte religieux de l’homme est mis en pleine évidence. L’Écriture parle de Satan comme de quelqu’un qui était plein de sagesse, et parfait en beauté » Ézéch. 2812, et qui se déguise lui-même en ange de lumière » 2 Cor. 1114. Qui peut donc s’étonner de ce que les hommes insouciants, et même les plus réfléchis, soient trompés et abusés ? Combien peu ont les yeux ouverts pour voir, par la parole de Dieu et l’onction du Saint Esprit, le vrai caractère du monde. Quelques-uns pensent avoir échappé au piège de la mondanité, en ayant abandonné ce qu’on appelle les plaisirs mondains », et en étant devenus membres de certaines églises, ou d’associations religieuses, ne discernant pas qu’ils sont tout autant dans le système du monde qu’auparavant ; seulement, Satan, qui en est le prince, les a fait passer d’un département dans l’autre, afin de rassurer leurs consciences inquiètes, en les rendant plus contents d’eux-mêmes. Les choses étant telles, la question s’élève naturellement Quel est le remède ? — Comment ceux qui marchent dans le chemin large, et ont vécu jusqu’ici selon le système du monde, pourront-ils échapper à son contrôle ? Comment leur est-il possible de connaître ce qui est du monde et ce qui est de Dieu ? — L’apôtre dit Tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu, ceux-là sont fils de Dieu » Rom. 814. Le mode normal de la vie chrétienne est d’être gouverné par Christ, de la même manière que le corps d’un homme est sous la direction de sa tête ; quand il est en santé, il n’y a aucun mouvement de la main ou du pied, à moins que la tête ne dise Agis ». C’est précisément dans ce sens que Jésus Christ est la tête du chrétien 1 Cor. 113 qui se trouve dès lors sous Sa direction immédiate en toutes choses, petites ou grandes. C’est ainsi que le christianisme frappe la mondanité à sa racine ; car tandis que la libre volonté de l’homme est le principe fondamental sur lequel est édifié tout le système du monde, le principe de la vie chrétienne est la dépendance de Dieu et l’obéissance à Sa volonté. Le grand but de Satan est d’établir pour l’homme un système qui se substituera entièrement à la direction de l’Esprit de Dieu ; ce sera son chef d’oeuvre au temps de la fin, et le trait proéminent de l’apostasie qui s’avance à grands pas. Satan se déclarera alors ouvertement, dans sa propre personne, le dieu de ce monde, ce qui, pour le moment, est encore caché en mystère. N’est-ce donc pas grandement le temps pour les chrétiens de se réveiller du sommeil et de considérer s’ils ne sont pas en quelque façon associés à un système qui mûrit si rapidement pour le jugement ? Mais, dira-t-on, comment pouvons-nous empêcher cela ? Ne sommes-nous pas liés à ces choses malgré nous, par notre commerce et nos professions diverses, comme membres du gouvernement et de la société ? Il faut bien vaquer à ses affaires ! — Oui, c’est là une nécessité que chacun admet ; mais remarquez que le fait même que chacun l’admet, est une preuve qu’elle n’est pas de Dieu Et c’est ici la victoire qui a vaincu le monde, savoir notre foi » 1 Jean 54. La foi ne regarde pas aux circonstances extérieures, à ce qui est possible ou impossible ; la foi n’a aucun égard à ce qui se voit, mais regarde à Dieu. Tout autour de nous, nous trouvons des personnes qui nous diront ce qu’il est convenable de faire et de ne pas faire parmi les hommes, car ce qui convient à l’homme est leur règle et leur mesure ; mais l’enfant de Dieu va droit son chemin, ne prêtant aucune attention à ce que ces personnes disent, car ce qui convient à Dieu est sa règle et sa mesure. Elles peuvent avoir leur chemin tracé aussi clairement que possible, chemin parfaitement raisonnable et satisfaisant ; mais cela n’est d’aucune valeur pour quelqu’un qui marche par la foi il sait que ce qui est universellement estimé comme le bon chemin, doit être, au contraire, le mauvais, car c’est là le chemin large Luc 1615. Par exemple, chacun dit qu’un bon citoyen, un chrétien, doit s’intéresser au gouvernement de son pays, et doit voter, afin de contribuer à placer au pouvoir des hommes honorables. Dieu dit tout autre chose ; en plusieurs endroits de Sa parole et de différentes manières, il me dit que, comme Son enfant, je ne suis citoyen d’aucun pays, ni membre d’aucune société Notre bourgeoisie est dans les cieux » Phil. 320 ; dès lors j’ai à faire avec les choses célestes. Par la croix de Christ le monde m’est crucifié, et moi au monde » Gal. 614 ; si je donne mes pensées et mon coeur aux choses terrestres, je serai ennemi de la croix du Christ Phil. 318. Ne vous conformez pas à ce siècle » Rom. 122. Qu’avons-nous donc à faire avec les autorités ? Eh bien ! soumettez-vous à elles, puisque Dieu les établit ; quand elles demandent le paiement des impôts, acquittez-vous-en et faites des supplications pour les rois et pour tous ceux qui sont haut placés 1 Tim. 21. Ainsi, tout ce qu’un chrétien a à faire avec la politique, c’est d’être soumis aux puissances établies sur lui, non seulement à cause de la colère, mais aussi à cause de la conscience » Rom. 135. Il est bien vrai qu’en Christ il est héritier de toutes choses », y compris la terre sur laquelle le système du monde opère maintenant ; mais, comme pour Abraham dans le pays de Canaan, Dieu ne lui donne pas même où poser son pied » à titre d’héritage actuel Le juste vivra de foi ». Si donc le véritable enfant de Dieu refuse de voter, ce n’est pas tant qu’il pense que le vote soit mauvais en lui-même, mais c’est qu’il a donné son vote et son intérêt à l’Homme qui est dans les cieux, et que Dieu a exalté comme Roi des rois et Seigneur des seigneurs. Outre tout cela, il a perdu son intérêt dans les choses terrestres, parce qu’il a trouvé quelque chose de beaucoup plus attrayant. Il voit aussi que le monde, dans son esprit et son essence, est impie, et que ses réformes et ses améliorations tant vantées ne tendent qu’à fermer toujours plus à Dieu l’accès du coeur de l’homme. Il désire rendre témoignage à Dieu et à sa vérité, annonçant le jugement à venir à l’apparition de Christ, au moment où les hommes se féliciteront d’être en paix et en sûreté, et espérant que, par son moyen, d’autres pourront apprendre à se dégager du piège dans lequel Satan enlace toute la masse de l’humanité. Nous qui sommes sauvés, nous devons être à part, comme ayant pris position avec un Christ rejeté, en face du monde qui l’a crucifié ; étant manifestés comme des hommes d’une race céleste, sans reproche et purs, des enfants de Dieu irréprochables, au milieu d’une génération tortue et perverse, parmi laquelle vous reluisez comme des luminaires dans le monde » Phil. 215. Telle est la grande mission des enfants de Dieu. Mais il en coûte de vivre de cette manière. Il faut être semblable à un roc isolé au milieu d’un fleuve rapide. Tout ce qui l’entoure est en mouvement ; tous ces efforts tendent à l’ébranler ; il y a pression, pression, toujours pression ; mais il se tient là debout au milieu d’une opposition sans fin, qui l’entraînerait certainement s’il n’avait pas la fermeté du Rocher. Quand nous apprenons à mettre en pratique les paroles de Dieu, alors s’élève l’orage. Appartenir à ce qu’on appelle une église » est assez facile, et aussi faire comme les autres ; être honnête homme et bon citoyen n’attire aucune persécution. On peut être tout cela, et pourtant suivre le courant ; mais briller comme des lumières pour Dieu dans le monde, cela provoque son inimitié ; partout où Christ est vu, il est aussitôt haï ; s’il est vu en moi, je serai haï à cause de cela ; mais si, au contraire, je jouis d’une bonne réputation, si personne n’a rien contre moi, comme chrétien, qu’est-ce que cela veut dire ? Que la vie de Jésus n’étant pas manifestée dans mon corps mortel, Christ ne peut être découvert en moi. Tel est l’état des choses Quand une personne en est réellement venue à connaître Dieu, ou plutôt à être connue de Lui, elle est attirée en haut par son union avec Christ, loin de toute participation à ce qui compose le système du monde, et elle peut se demander Comment m’est-il possible de retourner à ses faibles et misérables éléments ? Quelqu’un qui est devenu fils de Dieu, qui possède la vie, la vie éternelle en Christ, qui est un avec la Tête laquelle lui est révélée par la Parole et par l’Esprit, comment peut-il avoir ses intérêts dans le monde, lui qui a appris à connaître Dieu ? Si nous voyions un enfant manger un fruit mauvais, acide, dans un verger, tandis qu’il y aurait à côté de lui un arbre chargé des fruits les plus savoureux, nous devrions en conclure qu’il ne connaît pas les bons fruits. De même, si un homme s’engage de coeur dans quelqu’une des choses qui forment le système du monde, est-il possible, nous demandons-nous, qu’il connaisse Dieu ? Et c’est la raison pour laquelle les paroles de Dieu ne nous sont pas présentées comme des ordres formels, tels que Tu ne voteras pas, tu ne seras pas honoré dans ce siècle mauvais, tu supporteras l’opprobre. Non ; mais elles sont présentées de telle sorte que le disciple aimant, dont le coeur égoïste a été brisé et qui n’éprouve d’autre besoin que de connaître la pensée de son Seigneur, puisse en découvrir le secret, en étant davantage avec Christ, pour lui être toujours plus semblable, étant retiré du présent siècle mauvais ». Ce n’est plus comme les anciens commandements de la loi mosaïque tu feras et tu ne feras pas ; et cependant la chose est parfaitement claire et facilement discernée, pourvu que l’oeil soit simple. Dieu pourvoit, merveilleusement à ce qu’un coeur plein d’amour puisse prendre connaissance, sans aucune difficulté, de Sa volonté, tandis que le coeur qui n’est pas sincère ne sait faire autre chose que d’inventer des excuses et de trouver des prétextes pour suivre un sentier de propre volonté. On peut rencontrer une application de cette vérité dans une famille. Représentons-nous un fils aimant, dévoué, obéissant, qui s’étudie à comprendre la conduite et la pensée de son père il aura le sentiment de ses devoirs et tout lui deviendra facile et naturel ; tandis qu’un autre fils, placé dans les mêmes conditions, et jouissant des mêmes avantages, connaît bien la pensée de son père, ou du moins devrait la connaître ; mais depuis qu’il ne cherche que son propre plaisir, il se met à dire je ne savais pas, tu ne m’avais jamais dit que je ne devais pas faire ceci ou cela, ou que je ne devais pas aller dans un tel ou tel lieu. Pour terminer, je voudrais encore ajouter ceci On ne peut pas faire autrement que d’être en contact avec le système du monde, mais ce contact ne doit jamais être celui de la communion Quel accord y a-t-il de Christ avec Béliar ? 2 Cor. 614-18. Je ne fais pas la demande que tu les ôtes du monde, mais que tu les gardes du mal » Jean 1715. Jésus, qui n’était pas de ce monde, y souffrit et y fut à l’étroit ; l’isolement et la tribulation furent des choses réelles pour lui, et il en sera de même pour nous, dans la mesure de notre fidélité à suivre ses pas. Combien n’y en a-t-il pas, parmi nous, chrétiens, qui recherchent leur satisfaction et leur bien-être, éprouvant un certain sentiment de chez-soi » dans ce système impie du monde. — Un chez-soi ici-bas où Christ n’est pas ! Nous sommes des voyageurs sans domicile, des pèlerins fatigués, et de vrais étrangers, si nous sommes de Christ. Aussi longtemps que nous sommes dans le monde, nous ne pouvons pas nous soustraire à son contact ; mais ne sommes-nous pas en contact avec lui dans bien des choses où il ne devrait y en avoir aucun, et il n’y en aurait certainement pas si nous portions partout, dans le corps, la mort de Jésus. Elles sont nombreuses, les déceptions par lesquelles l’ennemi amorce le coeur, même des enfants de Dieu Réunions religieuses, oeuvres charitables, sociétés fraternelles, toutes ces choses auxquelles la chair peut participer, sont substituées à la vie dans la foi au Fils de Dieu. Les hommes pieux des temps anciens, dont le témoignage d’avoir plu à Dieu est parvenu jusqu’à nous, ont été méprisés Héb. 1136, 37 ; d’autres sont devenus comme les balayures du monde et le rebut de tous jusqu’à maintenant 1 Cor. 413. Ils avaient leur bourgeoisie dans les cieux. Mais nous, au lieu de cela, nous sommes honorables ! C’est que nous vivons beaucoup trop selon le système du monde ; dès lors il ne peut y avoir de conflit entre nous et lui ; le résultat en est que nous sommes des sujets déloyaux de Christ, évitant la croix et son opprobre. Cependant la Parole demeure inaltérable ; Et tous ceux aussi qui veulent vivre pieusement dans le Christ Jésus, seront persécutés » 2 Tim. 312. Il y a un chemin étroit ; puissions-nous être du petit nombre de ceux qui le trouvent. Nous avons nos passeports avec nous. Nous sommes scellés du Saint Esprit, et nous n’attendons que le cri de commandement pour être ravis dans les nuées à la rencontre du Seigneur et pour être toujours avec Lui. Quelle espérance bénie ! Grâce et paix à vous, de la part de Dieu le Père et de notre Seigneur Jésus Christ, qui s’est donné lui-même pour nos péchés, en sorte qu’il nous retirât du présent siècle mauvais, selon la volonté de notre Dieu et Père, auquel soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen » Gal. 13-5.
personne dans le monde ne marche du même pas